Les impacts du Coronavirus sur l’immobilier lyonnais

Un retard dû au confinement quasiment rattrapé

« A la chambre des notaires du Rhône, très au fait des transactions immobilières réalisées tout au long de l’année, la vision du marché lyonnais est bonne, dans l’ancien notamment. « Depuis le déconfinement, le marché est très soutenu », souligne le président de la chambre, Me Frédéric Aumont. Et ce, grâce au phénomène de rattrapage des ventes n’ayant pas pu être réalisées durant le confinement. Les mois d’avril, mai, juin et juillet sont, traditionnellement, les mois les plus chargés dans l’immobilier en raison des projets de déménagement, plus nombreux à cette époque de l’année.

« Malgré la situation économique et les incertitudes pesant sur les prochains mois, les gens ont mené leurs projets à leur terme », ajoute l’expert qui observe à Lyon un volume de ventes quasiment rattrapé par rapport au retard accumulé pendant les deux mois du confinement. Dans l’ancien, les maisons avec un espace de verdure ou les appartements avec terrasse ou grand balcon ont toujours fortement la côte. « Si c’est au bon prix, les biens partent vite et même plutôt dans la fourchette haute », indique Frédéric Aumont… »

Pour en savoir plus : https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/lyon-prix-immobilier-grimpent-encore-malgre-crise-1871470.html

A Lyon, malgré la situation économique et les incertitudes sur les prochains mois, les acheteurs ont mené leurs projets à terme.

« Selon le président de la chambre des notaires du Rhône, on observe même un volume de ventes quasiment rattrapé par rapport au retard accumulé pendant les deux mois de confinement. Dans l’ancien, les maisons avec un espace de verdure ou les appartements avec terrasse ou grand balcon ont toujours fortement la côte et se vendent très rapidement, si le prix n’est pas surcôté !« 

Pour en savoir plus : https://www.de-nicher.com/2020/09/coronavirus-limmobilier-septembre

Une dynamique solide sur tous les marchés

« Si le coronavirus n’a pas bouleversé l’évolution du marché immobilier lyonnais, c’est que celui-ci est soutenu par des facteurs structurels : la demande y est largement supérieure à l’offre. Frédéric Aumont, président de la chambre des notaires du Rhône, explique : « on est sur une moyenne de près de 3 demandeurs pour une offre, et pour les biens de qualité, s’il y avait 10 candidats avant la crise du Covid, il y en a encore 5 aujourd’hui! » Conséquence, les prix continuent à grimper, aussi bien dans le domaine des transactions immobilières que sur le marché des locations : « en location on a un marché qui reste extrêmement tendu, l’offre manque ! Les stocks de logements disponibles sont presqu’inexistants ! Dans le meilleur des cas, les régies ont à peine 10% de stock disponible, » constate M. Bouscasse. Quant à l’immobilier de bureau, dont la bonne santé peut influer sur le marché des logements pour particuliers, il reste globalement actif, malgré les incertitudes économiques… »

Pour en savoir plus : https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/lyon-prix-immobilier-grimpent-encore-malgre-crise-1871470.html

De 4.403 € à 6.255 € le m² selon les arrondissements

« Il faut désormais débourser 5.086 € le m² pour devenir propriétaire dans la capitale rhodanienne. En 2010, le m² n’était pourtant que de 2.879 €, soit une envolée de 56,6% en dix ans! « Les prix ont augmenté parce qu’il y a une rareté du produit, et parce qu’on est sur une métropole attractive, avec une véritable dynamique économique, analyse Frédéric Aumont, président de la Chambre des Notaires du Rhône. On estime qu’il manque entre 5.000 et 10.000 logements par an en production pour faire face à la demande qui est toujours plus importante. » Un manque accentué par le passage du PLU au Plan Local d’Urbanisme et de l’Habitat de la Métropole de Lyon (PLU-H) en juin 2019, qui a provoqué une baisse des autorisations de construire le temps de l’élaboration des nouvelles réglementations. Un trou dans le carnet de commandes encore aggravé par le confinement… »

Pour en savoir plus : https://allinbiz.fr/lyon-le-marche-immobilier-en-penurie-de-constructions/

Le centre-ville n’attire plus autant

« Et à cause de ces prix grimpants chaque année, les nouveaux arrivants optent de plus en plus, non pas pour le centre mais bien pour l’Est de la ville. Il faut dire que la zone présente plusieurs avantages non-négligeables. Tout d’abord, les transports en commun lyonnais couvrent bien ces quartiers. De plus, les biens à acquérir sont souvent plus grands, disposent d’un terrain… Pour un prix similaire, un acheteur peut acquérir une maison. Ainsi, l’Est lyonnais subit lui aussi une montée des prix. « Les prix des terrains proches de Lyon ont flambé. Pour acheter du foncier, soit on augmente l’enveloppe, soit on s’excentre sur le nord de Lyon ou sur l’Isère », analyse Adrien Pupier, agent immobilier à Corbas, une commune au sud-est de Lyon. Dans des zones où les prix oscillent entre 2 500 et 3 700 euros le m², « les pavillons avec terrains, jardin ou piscines partent comme des petits pains », allègue Frédéric Aumont, président de la Chambre des Notaires du Rhône. Ipso facto, les prix dans le centre-ville tendent à se stabiliser. Toutefois, cela ne signifie pas qu’il faut attendre une baisse importante des prix de l’immobilier dans le centre lyonnais dans l’immédiat… »

Pour en savoir plus : https://www.assurland.com/assurance-blog/assurance-credit-actualite/immobilier-comment-se-presente-la-demande-sur-le-marche-de-lyon_137765.html

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