Lyon Décideurs : « Je ne rentre peut-être pas dans le moule classique des notaires « 

Pour Lyon Décideurs et le « Grand Entretien », Séverine Girardon, Présidente de la Chambre des Notaires du Rhône, revient sur son mandat et les actions clés de sa présidence. 

 

Extrait de l’article de Lyon Décideurs « Je ne rentre peut-être pas dans le moule classique des notaires  » paru le 9 mars 2023 dans l’édition principale :

« Vous êtes présidente de la Chambre des notaires du Rhône depuis un an et demi et vous disiez, lors de votre élection, vouloir incarner le renouveau du notariat. Qu’est-ce que cela veut dire ?

SÉVERINE GIRARDON : J’ai dit ça ? Dis donc, c’est prétentieux ! Plus sérieusement j’ai l’impression que j’ai été élue à ce poste parce que mes confrères avaient peut-être besoin de fraîcheur. Enfin, je ne sais pas si mon âge me permet d’employer ce terme de «fraîcheur» (rires), mais surtout le fait que je sois une femme, que je n’exerce pas à Lyon, mais à Tarare et que je ne rentre peut-être pas dans le moule classique des notaires… En tout cas, c’est ce qu’on m’a dit. Pour autant, je suis notaire jusqu’au bout des ongles. Et j’ai été candidate à la présidence de la Chambre parce que je voulais porter la voix des notaires auprès de mes confrères, mais aussi vers l’extérieur. Je crois que ce mandat est arrivé au bon moment dans ma carrière. Non pas que j’avais le sentiment d’avoir fait le tour du métier, mais parce que je suis contente d’être au service de mes confrères et de rendre ce que la profession m’a donné.

Vos parents tenaient une boulangerie, vous ne vous inscrivez donc pas dans le modèle d’une profession où l’on est souvent notaire de père en fils ou fille. Qu’est-ce qui vous a poussée à vouloir être notaire ?Si je suis notaire aujourd’hui, c’est d’abord par amour du droit. Quand je me suis inscrite à la fac de droit à Lyon 3, je ne savais pas encore ce que j’allais faire comme métier. Mais pendant mes études, j’ai été passionnée par le droit privé et j’ai trouvé dans la profession de notaire la même proximité avec les clients que dans la boulangerie où mes parents sont restés pendant 30 ans. Ce n’est pas tout à fait la même chose, mais il y a aussi dans le notariat ce côté confident, où l’on est vraiment dans la vie des gens. Et c’est cela qui me plaît au quotidien. » 

Pour lire l’article dans son entièreté, merci de consulter l’édition principale des Lyon Décideurs parue le 9 mars 2023, Le Grand Entretien à la page 10. 

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