Le Figaro : « L’euphorie immobilière post-covid est retombée à Lyon et dans sa campagne »

Le jeudi 27 avril 2023, la Chambre des Notaires du Rhône organisait une conférence de presse sur l’immobilier lyonnais. Séverine Girardon et Sandrine Jacquemin-Van Gorp ont partagé les chiffres clé qui ont fait l’année 2022 et ont analysé les premières tendances observées en 2023. Le Figaro était présent et fait le point sur les infos à retenir ! 

 

Extrait de l’article du Figaro « L’euphorie immobilière post-covid est retombée à Lyon et dans sa campagne » paru le 30 avril 2023 :

« Si la queue de comète de l’euphorie post-covid du début d’année 2022 tend à relativiser le bilan annuel, le décrochage est là. Le marché immobilier rhodanien a marqué le pas sur l’année écoulée, selon les chiffres présentés par la chambre des notaires ce jeudi. Après des années records, le volume des ventes a baissé de 8,3% dans le département. La tendance grimpe à 14% sur les maisons, illustrant un retournement clair après la course au vert post-confinements. Le prix médian au mètre carré progresse certes de 8% sur les maisons, mais avec de vrais décrochages, de 13% dans la région des Pierres Dorées par exemple. «Pas de catastrophe annoncée», tempère Séverine Girardon, présidente de la chambre des notaires du Rhône, soulignant les niveaux très élevés des années précédentes. La fin de l’euphorie est aussi financière, avec un resserrement clair sur les crédits, traduit par une augmentation des taux et une baisse du nombre de prêts accordés. Loin des 27 milliards d’euros prêtés sur le seul mois de mai 2022, record historique.

Une baisse des ventes qui touche forcément les prix. La mise sur le marché des passoires thermiques, qui ne pourront plus être louées à partir de 2025 entraîne aussi mécaniquement une baisse des prix. À l’autre bout de la chaîne, le neuf connaît une importante baisse des réservations (-43%) après une année déjà faible en 2021. Dans l’ancien, cette tendance à la baisse est d’autant plus marquée qu’on se rapproche de la capitale régionale. «La courbe commence à repiquer sur le Rhône, et Lyon décroche plus vite que la périphérie», observe Séverine Girardon. »

 

Lire l’article dans son intégralité : ici.

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